Les cles de la science sacree: geometrie et numerologie en Islam

Les Clés de la science sacrée est un ouvrage rédigé dans un style singulier sans doute inconnu de nombreux lecteurs. Suleiman Sami Joukhadar y expose des connaissances traditionnelles de l'Islam, s'appuyant sur la numérologie ou science des nombres, l'une des sciences sacrées maîtrisée seulement par un petit nombre d'initiés.

L'auteur décrit comment le cheminement vers l'acquisition de la connaissance sacrée diffère de l'approche contemporaine d'apprentissage. Il prend le Coran comme référence pour mettre notamment en lumière la connaissance parfaite qu'Adam a reçue d'Allah et sa signification pour l'humanité, de même que les symboles essentiels de la rencontre de Moïse, en quête de la connaissance sacrée, avec al-Khidr, le Sage.

Traditionnellement, la numérologie joue un rôle central dans l'interprétation des textes sacrés, car en arabe chaque lettre a un équivalent numérique, selon le système de l'Abjad. L'auteur utilise ici cette approche afin d'éclairer certains versets coraniques et certaines formules sacrées et d'en révéler les significations les plus profondes et les plus mystérieuses.

Il y applique la science des nombres pour élucider la structure de la prière canonique, l'un des cinq piliers, l'une des cinq pierres angulaires de l'Islam. À travers les symboles traditionnels de la science sacrée, tels que le carré magique, wafaq en arabe, ou encore la Tétractys, il présente des démonstrations remarquables sur les structures géométriques et arithmétiques qui se manifestent dans l'accomplissement des rites sacrés; il prouve ainsi comment chaque mouvement, chaque détail de la prière est conçu avec une précision parfaite et nous dévoile un univers empli de vérité universelle.

Saisir la sagesse divine contenue dans ces actes d'adoration et leur harmonie selon le système universel qui sous-tend toute la création permettra d'accroître la foi du croyant et ouvrira les yeux du lecteur à de nouvelles dimensions destinées en principe aux seuls initiés.